2/ Les défis de cette transition Qui dit professionnalisation dit montagne de frais ! Bienvenue dans le monde merveilleux de l’entrepreneuriat où tout se paye, et de plus en plus cher… Sans vouloir entrer dans une liste à la Prévert, et outre Mailchimp évoqué en introduction, Stripe (plateforme d’encaissement sur le site) nous annonce également une augmentation de ses tarifs au 10 avril prochain… Si je vous parle de frais, c’est qu’ils réduisent ma marge de fonctionnement (moins de 25% de mon chiffre d’affaire hors TVA sur le premier bilan, le reste ce sont les achats de stock, les frais de port et les frais PayPal/Stripe). Alors que sur la première année d’activité, cette marge de fonctionnement était intégralement réinvestie en achat de nouveaux jeux (plus de 400 références en boutique aujourd’hui), elle doit désormais servir à :
– payer un loyer
– payer des charges fixes (assurances, frais de banque, expert-comptable, etc.)
– payer mon salaire (et ses 45% de charges)
– continuer à prospecter et importer de nouveaux decks. Tout cela peut parfois paraitre insurmontable et très démoralisant mais je reste confiant grâce à une première année encourageante ! Et la volonté d’essayer jusqu’au bout, disons-le. J’ai aussi et surtout la chance d’avoir pu mettre un peu d’argent de côté et de retourner vivre chez ma mère, réduisant ainsi mes frais personnels et donc mes prétentions salariales (je ne touche aucune indemnité chômage ou aide publique). L’entrepreneuriat est fait de paliers qu’il faut passer ou ne pas dépasser… A l’heure actuelle j’ai trop de travail pour une seule personne (moi) sans avoir pour autant assez de marge pour me rémunérer véritablement, alors ne parlons même pas d’embaucher une seconde personne ! Je compense par certaines automatisations, dans le traitement des commandes notamment (édition d’étiquettes, accès plus rapide du stock, suppression du papier de soie, etc.), mais in fine cela ne sera pas suffisant. Il sera essentiel de continuer à croitre et passer certains paliers pour survivre dans le temps ! |